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L’Officiel Activités et ProgrammesRésistance aux antimicrobiens – Vers une réduction de la contamination de l’environnement

Activités et Programmes Posté sur 2022-09-21 14:43:53

Résistance aux antimicrobiens – Vers une réduction de la contamination de l’environnement

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Le Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens (RAM) a été créé en novembre 2020 pour donner suite à une recommandation du Groupe spécial de coordination interinstitutions sur la RAM destinée à consolider la dynamique politique et la gouvernance mondiale relatives à la RAM [1]. La réunion inaugurale du Groupe de direction mondial s’est tenue en janvier 2021.

Le Groupe de direction mondial sur la RAM se compose de dirigeants et d’experts mondiaux issus de secteurs transversaux œuvrant ensemble pour accélérer l’action politique en matière d’antibiorésistance. La mission du Groupe est de collaborer à l’échelle mondiale avec les gouvernements, les organisations intergouvernementales, la société civile et le secteur privé, dans une optique « Une seule santé », et de jouer un rôle de conseil et de plaider en faveur d’actions politiques prioritaires pour limiter les infections résistant aux médicaments, et ce, grâce à la mise à disposition et l’utilisation responsables et durables des antimicrobiens.

call to actionDepuis sa création, le Groupe de direction mondial sur la RAM a émis plusieurs notes d’information, déclarations et appels à l’action, notamment un appel à réduire les rejets d’antimicrobiens issus des systèmes alimentaires, des installations de production et des systèmes de santé humaine dans l’environnement [2].

Cet appel à l’action concernant les rejets dans l’environnement porte sur l’élimination des déchets et des eaux de ruissellement non traités ou mal gérés provenant de diverses sources (y compris les systèmes alimentaires, les installations de production et les systèmes de santé humaine) qui peuvent conduire à la libération dans l’environnement d’antimicrobiens biologiquement actifs, d’organismes résistants aux antimicrobiens, d’antimicrobiens non métabolisés et de déterminants de la résistance aux antimicrobiens (des gènes conférant la résistance par exemple) qu’ils contiennent.

Cet appel à l’action est opportun, car les constatations démontrent que cette contamination de l’environnement peut contribuer à diffuser l’antibiorésistance. Il souligne la nécessité d’une gouvernance et d’une surveillance renforcées, une exigence fondamentale pour les activités visant à atténuer la RAM. Il rappelle l’importance du confinement des antimicrobiens à la source et de l’amélioration de la gestion des rejets. La prévention de la contamination de l’environnement est essentielle. Cet appel à l’action met l’accent sur la surveillance, l’innovation et la recherche dans le secteur public et le secteur privé sur des technologies de gestion des déchets rentables et plus écologiques.

https://doi.org/10.20506/bull.2022.2.3323

Références

  1. Interagency Coordination Group on Antimicrobial Resistance (IACG) (2019). – Pas le temps d’attendre : assurer l’avenir contre les infections résistantes aux médicaments. Rapport au Secrétaire général des Nations Unies. Avril 2019.
  2. Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens (2022). – Réduire les rejets d’antimicrobiens issus des systèmes alimentaires, des installations de production et des systèmes de santé humaine dans l’environnement. Appel à l’action du Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens. Mars 2022.
  3. Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens (2021). – Résistance aux antimicrobiens et crise climatique. Note d’information du Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens. Octobre 2021.
  4. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), Organisation mondiale de la santé (OMS) & Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) (2021). – Un partenariat renforcé vise à accélérer la stratégie coordonnée relative à la santé des êtres humains, des animaux et des écosystèmes. Communiqué de presse conjoint FAO/OMSA/OMS/PNUE.

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