Activités et Programmes Posté sur 2019-02-13 09:12:16
Pays membres
Déclaration ministérielle
Conférence mondiale : « Nouer des partenariats et investir pour un monde libéré de la peste des petits ruminants », Bruxelles (Belgique), 7 septembre 2018
Mots-clés
Nous, ministres responsables de l’élevage, de la production et de la santé animales de : Afghanistan, Albanie, Bangladesh, Bulgarie, Burkina Faso, Congo, Égypte, Géorgie, Guinée, Italie, Mongolie, Niger, République Centrafricaine, Sénégal, Soudan, Tchad, et Zambie, ensemble à Bruxelles avec de hauts représentants de 28 pays concernés par la PPR, à l’invitation de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), en collaboration avec l’Union européenne (UE) et la Commission de l’Union africaine, et en présence des Communautés économiques régionales d’Afrique, d’Asie, d’Afrique et du Moyen Orient, des donateurs, du secteur privé, et des organisations de la société civile et non gouvernementales ;
- Réaffirmons fermement notre engagement politique dans la lutte contre la peste des petits ruminants (PPR), en vue de son éradication mondiale, car la maladie menace directement les moyens de subsistance des populations les plus pauvres de nos pays, entraînant des pertes importantes dans nos économies locales ;
- Confirmons que nous participons pleinement au consensus international visant l’éradication de la PPR d’ici à 2030, selon la Stratégie mondiale de lutte et d’éradication de la PPR adoptée à Abidjan en avril 2015, lors de la Conférence ministérielle sur la PPR ;
- Félicitons la FAO et l’OIE de s’être associées à la mise en oeuvre de cette stratégie, avec la collaboration de l’Union européenne, la Commission de l’Union africaine, les Communautés économiques régionales d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient, les pays infectés et à risque, les partenaires scientifiques, techniques et financiers, de même que la société civile, les organisations non gouvernementales et le secteur privé ;
- Soulignons que, compte tenu des risques pour notre bétail, nous avons déjà mobilisé nos ressources humaines et financières au niveau national, autant que possible. La propagation de la maladie ne respectant pas les frontières, nous travaillons en coordination avec la Commission de l’Union africaine, les communautés économiques régionales d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient et les félicitons pour cette étroite collaboration ;
- Soutenons les conclusions du Forum des parties prenantes sur la PPR du 6 septembre 2018 et soulignons que les éleveurs et les agriculteurs sont en première ligne dans la lutte contre la maladie. Ils sont les sentinelles des foyers et seront les premiers bénéficiaires de l’éradication de la PPR. À cet égard, les services vétérinaires, y compris les vétérinaires publics et privés et les para-professionnels vétérinaires sont au cœur de l’éradication des maladies, et recevront tous les moyens d’intervention que nous pourrons rassembler.
- Exhortons les donateurs et tous les partenaires au développement à se joindre à nos efforts pour combler les déficits de financement critiques afin d’éliminer efficacement la PPR. Bien que la majorité des ressources allouées – 61 % – ont été fournies par les pays infectés et à risque, il reste 340 millions pour préserver les investissements critiques et éradiquer un fléau qui est à l’origine de pertes annuelles évaluées à 2,1 milliards USD. Par conséquent, nous encourageons fortement les donateurs à franchir avec nous les dernières étapes afin d’éradiquer définitivement la PPR dans les délais prévus.
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