Autour du monde Posté sur 2019-05-21 16:26:53
Actions de l’OIE
Projet de l’OIE pour remplacer la tuberculine bovine de référence internationale
Mots-clés
Auteurs
Glen Gifford(1)*, Bernardo Alonso(2), Maria Laura Boschiroli(3), Antonino Caminiti(4), Randal Capsel(5), Steven Edwards(6), Glyn Hewinson(7), Mei Mei Ho(8), Lucia de Juan Ferré(9), Ad Koets(10), Jeanet Van der Goot(11), Martin Vordermeier(12) & Simona Forcella(13)
(1) Chargé de mission, Service Antibiorésistance et produits vétérinaires, Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
(2) Gerencia de Laboratorios (GELAB), Servicio Nacional de Sanidad y Calidad, Agroalimentaria (SENASA), Buenos Aires (Argentine).
(3) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), Unité Zoonoses bactériennes, Laboratoire de santé animale, Maisons-Alfort (France).
(4) Chargé de mission, Service Scientifique, Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
(5) National Veterinary Services Laboratories, USDA APHIS Veterinary Services, Ames, Iowa (États-Unis d’Amérique).
(6) c/o Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
(7) Animal and Plant Health Agency (APHA), Surrey (Royaume-Uni).
(8) Directeur de recherche, Division Bactériologie, MHRA-NIBSC, Potters Bar (Royaume-Uni).
(9) Laboratoire de référence de l’Union européenne pour la tuberculose bovine, Centro de Vigilancia Sanitaria Veterinaria (VISAVET), Universidad Complutense, Madrid (Espagne).
(10) Chef de projet, Infections mycobactériennes et tuberculose, Central Veterinary Institute ; Directeur du laboratoire national de référence pour les maladies mycobactériennes et la tuberculose, Wageningen Bioveterinary Research (WBVR), Lelystad (Pays-Bas).
(11) Département d’épidémiologie vétérinaire, d’analyse de risque et de statistiques, Wageningen Bioveterinary Research (WBVR), Lelystad (Pays-Bas).
(12) Chef d’équipe (immunologie et vaccinologie de la tuberculose), Département de bactériologie, Animal and Plant Health Agency (APHA), Surrey (Royaume-Uni).
(13) Chargée de mission, DG SANTÉ, Commission européenne.
* Contact auteurs : g.gifford@oie.int
Les désignations et dénominations utilisées et la présentation des données figurant dans cet article ne reflètent aucune prise de position de l’OIE quant au statut légal de quelque pays, territoire, ville ou zone que ce soit, à leurs autorités, aux délimitations de leur territoire ou au tracé de leurs frontières.
Les auteurs sont seuls responsables des opinions exprimées dans cet article. La mention de sociétés spécifiques ou de produits enregistrés par un fabricant, qu’ils soient ou non protégés par une marque, ne signifie pas que ceux-ci sont recommandés ou soutenus par l’OIE par rapport à d’autres similaires qui ne seraient pas mentionnés.
Le projet de remplacement de la TBRI [1] fait intervenir des participants du siège de l’OIE, un Groupe ad hoc composé d’experts de la tuberculose bovine issus des laboratoires de référence de l’OIE pour la tuberculose bovine (France, Argentine et Royaume-Uni), l’Institut national de normalisation et de contrôle des produits biologiques du Royaume-Uni (NIBSC) pour la préparation, la conservation et la distribution des tuberculines, ainsi que des scientifiques provenant d’environ 15 autres laboratoires nationaux.
Lors des études de validation des tuberculines candidates, deux tuberculines seront testées chez des cobayes et des bovins et seront comparées à l’actuelle TBRI pour évaluer et étalonner l’activité (puissance) et la spécificité des tuberculines candidates et apprécier leur aptitude globale à remplir leur fonction.
L’évaluation préliminaire a donné des résultats satisfaisants
Les analyses de laboratoire sont prévues en deux phases : une évaluation préliminaire conduite chez les cobayes, qui est maintenant terminée et qui a donné des résultats satisfaisants. Puis une étude de collaboration internationale à plus grande échelle, planifiée de septembre 2018 à juin 2019 et au cours de laquelle les performances des deux tuberculines candidates seront de nouveau étudiées chez le cobaye afin d’évaluer leur activité et leur spécificité, ainsi que chez des bovins infectés expérimentalement et des bovins réagissants sensibilisés naturellement, afin d’apprécier l’aptitude de ces tuberculines candidates à remplir leur fonction.
Lorsque les analyses seront terminées, et si les données sont satisfaisantes, le Groupe ad hoc préparera un rapport complet qui sera soumis pour approbation/validation selon la procédure de gouvernance de l’OIE, c’est-à-dire qu’il devra notamment recevoir l’aval des experts de la Commission des normes biologiques, puis être adopté par les Délégués des Pays membres de l’OIE en Session générale.
Lorsque l’étude aura été adoptée par les Délégués, le Groupe ad hoc préparera un rapport de synthèse qui sera publié dans une revue scientifique révisée par les pairs. Le NIBSC pourra alors commencer à distribuer la nouvelle TBRI.
http://dx.doi.org/10.20506/bull.2019.1.2922
Références
- Organisation mondiale de la santé animale (OIE) (2017). – Rapport de la réunion du Groupe ad hoc sur le remplacement de la tuberculine bovine de référence internationale, Paris, 6-8 juin 2017.