La diffusion des informations est essentielle pour détecter, prévenir et maîtriser les maladies animales émergentes. La Représentation sous-régionale de l’OIE pour l’Asie du Sud-Est utilise les nouvelles technologies pour être en mesure d’établir rapidement le contact avec tous les acteurs-clés et leur donner la possibilité de continuer à jouer leur rôle dans ce processus, même au beau milieu d’une situation de crise.

Ces deux dernières années, l’Asie du Sud-Est a fait face à l’introduction de deux maladies animales exotiques transfrontalières : la peste porcine africaine et la peste équine. L’infection par le virus de la dermatose nodulaire contagieuse en est une troisième qui menace aussi la sous-région. Ces maladies n’ayant jusque là jamais été signalées dans cette partie du monde, les éleveurs, les propriétaires d’animaux et les vétérinaires connaissaient très peu les caractéristiques épidémiologiques et les mesures efficaces de prévention et de lutte contre ces infections. Parallèlement à la crise engendrée par l’introduction et la propagation de ces maladies, leur émergence a, dans certains cas de figure, coïncidé avec les restrictions imposées à cause de la pandémie de COVID-19.

Les données les plus récentes sur la peste porcine africaine, la peste équine et la dermatose nodulaire contagieuse sont régulièrement mises en ligne sur le site de l’OIE pour l’Asie et le Pacifique. En outre, des informations pratiques ont été diffusées par le biais de séminaires en ligne : des experts provenant de différentes régions du monde ont fait part de leur expérience, et les participants ont eu du temps pour poser des questions. Ces séminaires ont été enregistrés et sont disponibles sur le site de l’OIE pour l’Asie et le Pacifique (en anglais) :

• Séminaires sur la peste porcine africaine
• Séminaires sur la peste équine
• Séminaires sur la dermatose nodulaire contagieuse.

Ces séminaires en ligne ont permis à l’OIE de communiquer avec un grand nombre d’intervenants très diversifiés : fonctionnaires des Services vétérinaires et vétérinaires du secteur privé, représentants des filières concernées et organisations non gouvernementales. Les bonnes pratiques ont été diffusées en très peu de temps, ce qui a permis à tous les protagonistes de rester informés et disponibles pendant la crise, en dépit des restrictions de déplacements. Ces séminaires ont aussi facilité la participation d’experts très fortement sollicités pendant cette période. Enfin, ils ont aidé les différents acteurs à identifier, en Asie du Sud-Est comme ailleurs dans le monde, les experts-clés qu’ils peuvent contacter pour approfondir certaines questions.

Cette série de séminaires en ligne s’intègre parfaitement à l’ensemble des activités menées par l’OIE et ses partenaires pour diffuser les connaissances nécessaires à la prévention et au contrôle efficace de ces maladies.