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Auteurs : B. Huntington, T.M. Bernardo, M. Bruce, B. Devleesschauwer, W. Gilbert, A. Havelaar, M. Herrero, T.L. Marsh, S. Mesenhowski, D. Pendell, D. Pigott, D. Grace, M. Bondad-Reantaso, A.P. Shaw, D. Stacey, M. Stone, P. Torgerson, K. Watkins, B. Wieland & J. Rushton.
L’article complet (en anglais) est paru en septembre 2021 dans Veterinary Services in a changing world: climate change and other external factors, Revue scientifique et technique de l’OIE, volume 40, numéro 2, sous la direction de : Delia Grace Randolph, Hu Suk Lee et Jimmy Smith.
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Résumé :
Les investissements réalisés en santé animale et dans les Services vétérinaires ont un impact mesurable sur la santé des personnes et de l’environnement. Le système de mesure appliqué à ces investissements doit reposer sur un référentiel de base décrivant le poids de la santé et du bien-être animal de manière à justifier et classer par priorités les ressources allouées et à mesurer l’impact des interventions.
Les auteurs présentent une étude conduite dans le cadre d’une enquête scientifique destinée à identifier les problèmes et à rechercher des solutions de manière inclusive. L’étude pose la question de savoir à quoi devrait ressembler un système conçu pour mesurer le poids sur la société des maladies animales, et quelle serait sa valeur ajoutée. En outre, l’étude est conduite de manière à être accessible à une large audience afin d’encourager cette dernière à participer aux discussions. Étant donné que les animaux d’élevage constituent une entité économique, y compris les animaux appartenant à des éleveurs pauvres, le système de mesure doit reposer sur des principes économiques. Les exploitants pratiquant une agriculture de subsistance subissent l’impact négatif des disparités entre les différentes technologies applicables à la santé animale, disparités auxquelles il est possible de remédier par le biais d’interventions associant des mesures dictées par l’offre et par la demande et en renforçant l’efficacité du soutien financier ciblé apporté par les organisations gouvernementales et non gouvernementales.
Le programme « L’impact mondial des maladies animales » (GBADs) aura pour tâche de glaner les données existantes afin de mesurer les pertes associées à la santé animale au sein de systèmes de production qui auront été soigneusement caractérisés au préalable. Grâce à l’élucidation cohérente et transparente des pertes imputables à chaque problème de santé animale, des comparaisons pertinentes pourront être effectuées concernant le poids des maladies animales par maladie, par système de production et par pays, et la répartition de cet impact dans les populations concernées suivant le statut socio-économique et le genre des intéressés sera mieux comprise. Le programme GBADs entend créer un moteur de recherche et un portail de données qui seront disponibles sur le cloud et donneront aux utilisateurs l’accès à des outils de mesure du poids des maladies et à d’autres informations présentées sous forme graphique, ainsi qu’à des outils d’aide à la décision sous forme de scénarios prospectifs sur la santé animale et aux résultats d’études plus larges de modélisation économique. La vision du GBADs – renforcer le système de production de denrées alimentaires au profit de la société et de l’environnement – est un exemple de mise en œuvre du concept « Une seule santé ».
DOI de l’article original : https://doi.org/10.20506/rst.40.2.3246