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Panorama PerspectivesRéduire la menace en cette ère de nouveaux risques biologiques

Perspectives Posté sur 2018-09-12 09:14:25

Réduire la menace en cette ère de nouveaux risques biologiques

Auteurs

Beth Cameron

Vice-présidente, Global Biological Policy and Programs, Nuclear Threat Initiative (NTI),
1747 Pennsylvania Avenue, NW – Seventh Floor, Washington, DC 20006 (États-Unis)

Les désignations et dénominations utilisées et la présentation des données figurant dans cet article ne reflètent aucune prise de position de l’OIE quant au statut légal de quelque pays, territoire, ville ou zone que ce soit, à leurs autorités, aux délimitations de leur territoire ou au tracé de leurs frontières.

Les auteurs sont seuls responsables des opinions exprimées dans cet article. La mention de sociétés spécifiques ou de produits enregistrés par un fabricant, qu’ils soient ou non protégés par une marque, ne signifie pas que ceux-ci sont recommandés ou soutenus par l’OIE par rapport à d’autres similaires qui ne seraient pas mentionnés.

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Les pandémies se propagent désormais d’un hémisphère à l’autre avec une rapidité qui ne permet pas de concevoir, de diffuser et d’appliquer à temps les mesures nécessaires pour les contrer.

Cette année marque le centième anniversaire de la pandémie de grippe qui a fait plus de 50 millions de victimes humaines [1]. Malheureusement, le monde n’est toujours pas préparé à faire face à un nouvel événement biologique de cette ampleur, dont la survenue est pourtant inéluctable. Quant aux technologies émergentes, si elles sont indispensables à la mise au point de nouveaux traitements, elles permettent aussi de créer et de modifier des agents pathogènes à fort impact. Les terroristes ainsi que les États continuent de s’intéresser à la mise au point et à la fourniture d’armes de destruction et de perturbation massives, y compris celles destinées à être utilisées sur les champs de bataille. En outre, les capacités d’alerte précoce en matière de menaces biologiques demeurent faibles : il n’existe aucun système mondial de biosurveillance capable de détecter en temps réel(et encore moins d’anticiper) la survenue de foyers.

Près de 75 % des pays sont incapables d’atteindre les objectifs internationaux de biosécurité et de biosûreté. Il est impératif d’agir maintenant !

Malgré le lancement en 2002 du Partenariat mondial contre les armes de destruction massive et matières connexes à Kananaskis (Canada), au moment où les dirigeants du G7 ont pris acte de l’importance des menaces biologiques pour la paix et la sécurité mondiales, aujourd’hui la plupart des pays sont encore dépourvus des capacités élémentaires pour mettre fin aux foyers à leur source, et près de 75 % d’entre eux sont incapables d’atteindre les objectifs internationaux de biosécurité et de biosûreté [2]. En outre, aucune solution n’a encore été trouvée aux problèmes persistants qui empêchent de mettre au point et diffuser rapidement des contre-mesures en cas de crise biologique et il n’existe pas de vaccin universel contre la grippe. Ces statistiques sont alarmantes étant donné que nous sommes maintenant en 2018, soit plus de seize ans après les attentats au bacille du charbon de 2001, quinze ans après l’apparition du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), neuf ans après la pandémie de grippe de 2009 et quatre ans après l’émergence de la maladie à virus Ébola en Afrique de l’Ouest. Le risque est encore aggravé par le fait qu’il n’existe aucun système cohérent, indépendant pour assurer annuellement le suivi, la justification et l’évaluation des investissements réalisés en matière de réduction des menaces et de renforcement de la sécurité sanitaire.

Que faut-il faire en vue d’un changement mesurable plus rapide ?

À l’horizon 2020 : Doubler le budget mondial de la réduction des menaces biologiques – et assurer le suivi des résultats. Les hauts responsables des ministères des affaires étrangères, de la défense et du développement devraient établir les priorités dans le domaine de la réduction des menaces biologiques – y compris des mesures de biosécurité mondiale – en concertation avec les décideurs des secteurs sanitaire et agricole. D’après une analyse récente conduite par l’Initiative de réduction de la menace nucléaire (NTI), quatre pays donateurs seulement prennent en charge plus de 90 % de l’aide à la réduction des menaces biologiques, pour un montant total de 370 millions USD, soit une somme dérisoire au regard des budgets alloués à la sécurité classique, aux programmes de lutte contre des maladies spécifiques et à l’aide au développement et à la santé ciblant également des maladies spécifiques [2, 3]. Le G7 devrait montrer l’exemple en décidant une augmentation importante des investissements dédiés à la réduction des menaces biologiques dans le monde et en mettant en place un mécanisme clair et indépendant de financement et de responsabilisation pour assurer le suivi des engagements pris par les pays, les donateurs et le secteur privé.

En 2018 : Adopter les initiatives des parties prenantes visant à atténuer les risques biologiques liés aux avancées technologiques et promouvoir l’innovation dans le domaine de la biosécurité. Les nouvelles technologiques sont indispensables pour la mise au point de vaccins, de traitements thérapeutiques et de méthodes de diagnostic. Toutefois, le rythme d’évolution de ces nouvelles technologies est désormais plus rapide que celui des mesures d’atténuation du risque et de la surveillance exercée par les pouvoirs publics. Cette évolution rapide caractéristique des biotechnologies impose aux chercheurs et aux généticiens de veiller à l’atténuation du risque pendant les phases de conception expérimentale et de développement technologique. En 2018, les chefs de file mondiaux des secteurs de la biologie de synthèse et de la virologie devraient adopter des actions spécifiques d’atténuation du risque et de promotion des innovations visant à améliorer les biotechnologies.

À l’horizon 2020 : Publier et financer des plans d’action nationaux destinés à réduire les menaces biologiques dans au moins 76 pays. En 2016, les dirigeants des pays du G7 réunis à Ise-Shima (Japon) ont pris l’engagement historique d’aider 76 pays ou régions à se doter des moyens élémentaires en matière de sécurité sanitaire. Plusieurs pays se sont prêtés à une évaluation externe et ont pu identifier leurs lacunes en la matière. Malheureusement, la mise en place et la coordination des sources de financement nécessaires pour remédier à ces lacunes ont pris du retard. Il est temps de considérer comme une priorité la conception et la publication des plans d’action nationaux – et de financer ces plans. Les parties prenantes devraient encourager la mise en place de dispositifs innovants destinés à faciliter les investissements émanant du secteur privé, par exemple sous forme de fonds de contrepartie, ainsi que la publication d’un index de la sécurité sanitaire mondiale, qu’il conviendra de mettre à jour régulièrement [4, 5].

En 2018 : Préparer une vision stratégique et concevoir l’élaboration par étapes d’un système de surveillance biologique et de prévision des pandémies à l’horizon 2025. Le cloisonnement des flux de données a entravé l’élaboration de solutions créatives pour recueillir et analyser les données de la biosurveillance. Il reste en outre à concevoir des approches innovantes pour accélérer les méthodes de surveillance et de diagnostic permettant de détecter les agents pathogènes émergents ou issus du génie génétique. Il faut que les dirigeants du monde entier publient une vision stratégique consensuelle en vue d’atteindre l’objectif d’une surveillance des maladies et d’un partage des informations en temps réel. Leurs efforts devraient également porter sur les étapes spécifiques nécessaires à la mise en place d’un système de prévision des pandémies et d’approches innovantes d’amélioration de la surveillance des nouvelles menaces biologiques.

Des risques biologiques inédits et mortels peuvent déstabiliser les économies, bouleverser le paysage politique et frapper de manière disproportionnée les populations vulnérables. Il est impératif d’agir maintenant.

http://dx.doi.org/10.20506/bull.2018.1.2765

Références

  1. Centers for Disease Control and Prevention (CDC).– Reconstruction of the 1918 Influenza Pandemic Virus Questions & Answers. Disponible à l’adresse : www.cdc.gov/flu/about/qa/1918flupandemic.htm.
  2. Cameron E., Nalabandian M. & Pervaiz B. (2017).– WHO data demonstrates weaknesses in biosecurity and biosafety systems worldwide. NTI calls on countries to improve biosecurity as a vital component of the Global Health Security Agenda. Disponible à l’adresse : www.nti.org/analysis/articles/who-data-demonstrates-weaknesses-biosecurity-and-biosafety-systems-worldwide/.
  3. Bureau des Nations Unies à Genève (UNOG).– International Activities of Global Partnership Member Countries related to Article X of the Biological and Toxin Weapons Convention. Submitted by: Canada, Denmark, European Union, Finland, Germany, Japan, Mexico, the Netherlands, Norway, Spain, Sweden, United Kingdom and the United States. Disponible à l’adresse : www.unog.ch/80256EDD006B8954/(httpAssets)/CDD24E00358BB32FC125806000359979/$file/GP+BTWC+Article+X+Assistance+(2016+RevCon).pdf.
  4. Nuclear Threat Initiative (NTI) (2017).– NTI Initiates Global Health Security Index Project with Generous Funding from the Open Philanthropy Project and the Robertson Foundation. Disponible à l’adresse : www.nti.org/newsroom/news/nti-initiates-global-health-security-index-project-generous-funding-open-philanthropy-project-and-robertson-foundation/.
  5. Nuclear Threat Initiative (NTI) (2018).– Open Philanthropy Project’s $6 Million Grant To Transform NTI’s Biosecurity Mission. Disponible à l’adresse : www.nti.org/newsroom/news/open-philanthropy-projects-6-million-grant-transform-ntis-biosecurity-mission/.

Informations relatives à l'article

  • Plan de travail sur l’antibiorésistance dans l’aquaculture

  • De nouvelles initiatives pour proposer des modules d’e-learning sur la santé des animaux aquatiques

  • Le réseau scientifique de l’OMSA pour la santé des animaux aquatiques

  • Répondre aux situations d’urgence sanitaire chez les animaux aquatiques

  • Évaluation et référencement des maladies émergentes

  • L’importance de la notification des maladies émergentes

  • Mise en œuvre des normes internationales de l’OMSA : quels défis ?

  • Focus sur l’importance des normes pour répondre aux besoins des Membres

  • Collaboration de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), en faveur de la santé des animaux aquatiques

  • Comment impliquer les Membres dans le Processus PVS : Aquatique ?

  • Importance des normes de l’OMSA et normes prioritaires en vertu de la Stratégie

  • Évolution du Processus PVS et technologie numérique : amélioration des services et de la gestion des données

  • L’Observatoire de l’OMSA : une précieuse source de données et d’informations pour le renforcement des capacités des Services vétérinaires

  • Missions pour les laboratoires et projets de jumelage

    Vers des réseaux de laboratoires durables
  • Le Plan d’action conjoint « Une seule santé » (2022-2026)

    Œuvrons ensemble pour la santé des humains, des animaux, des plantes et de l’environnement
  • L’utilisation stratégique de WAHIS conforte le rôle leader des Services vétérinaires

  • Le système de formation de l’Organisation mondiale de la santé animale

  • Renforcer les capacités dans le domaine de la santé de la faune sauvage

  • Les exercices de simulation, un outil essentiel pour accroitre la résilience dans une optique « Une seule santé »

  • Œuvrons pour des systèmes de santé durables pour les animaux aquatiques

  • Le renforcement des capacités dans le domaine du bien-être animal

    Le bien-être animal, l’un des piliers du cadre de formation par compétences de l’OMSA
  • Renforcer les capacités en santé animale en recourant à l’approche GBADs pour évaluer l’impact des maladies animales dans le monde

  • L’Observatoire de l’OIE : un projet qui se concrétise

  • L’approche factuelle sur laquelle reposent les procédures et stratégies de l’OIE pour l’élaboration des normes et le renforcement des capacités va encore être enrichie

  • La transformation numérique au service de l’Observatoire de l’OIE, et inversement

    Perspectives offertes par les nouvelles technologies
  • Renforcement de la crédibilité du système international et de l’action collective

    Comment intéresser les Membres de l’OIE au nouveau dispositif de suivi de la mise en œuvre des normes de l’OIE ?
  • Renforcer l’application des normes internationales : les recommandations de l’OCDE pour l’Observatoire de l’OIE

  • Apprendre de l’expérience des autres organisations internationales

  • En quête d’un équilibre entre les bienfaits nutritionnels et les risques infectieux liés à l’élevage dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure

  • Combiner les données du secteur public et du secteur privé pour optimiser les investissements en santé animale

  • L’impact des maladies animales est-il le même pour les hommes et pour les femmes ?

    Rendre visible l’invisible...
  • GBADs : le moment est opportun

    Le GBADs permettra une meilleure gestion de la santé animale...
  • La force du travail en partenariat

  • Que peut apporter le programme GBADs ?

    Le cas de l'Éthiopie
  • Le GBADs est lié au 7e Plan stratégique et à la stratégie de transformation numérique de l’OIE

  • De l’utilité du programme GBADs

  • Un partenariat mondial pour atténuer la menace microbiologique

    Le Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes
  • Méthode de bonne gestion des urgences : les fondamentaux

    Le manuel de bonne gestion des urgences est en cours de mise à jour...
  • De l’importance de lier la gestion de l’urgence zoosanitaire à un cadre public pour faciliter la mobilisation des ressources

    La démarche du Botswana...
  • Les vétérinaires ont un rôle à jouer pour prévenir le bioterrorisme et se préparer à y faire face

    Les forces de sécurité et les vétérinaires doivent coopérer en matière de défense contre les attaques microbiologiques délibérées...
  • L’assurance et la réassurance ont-elles un rôle à jouer pour mobiliser les ressources dans les contextes de faibles ressources ?

  • La préparation au risque de peste porcine africaine dans les Amériques

    Bilan des résultats de deux questionnaires...
  • Diffusion des bonnes pratiques de gestion de crise au moyen des nouvelles technologies

    La Représentation sous-régionale de l’OIE pour l’Asie du Sud-Est facilite la communication entre experts...
  • L’action de l’OIE face au COVID-19

    Quel est le rapport entre la COVID-19 et la santé animale ? Quel est le rôle de l’OIE dans ce domaine ?
  • Maintenance et étalonnage des équipements de laboratoire

    Les équipements des laboratoires vétérinaires sont-ils en bon état ?
  • Accroître la résilience face à l’agro-terrorisme et à l’agro-criminalité

    L’OIE, la FAO et INTERPOL unissent leurs forces contre l’agroterrorisme...
  • En quête d’approches innovantes pour une gestion pérenne de l’urgence zoosanitaire

    L’OIE a organisé un débat d’experts sur différentes approches de gestion pérenne de l’urgence…
  • Mesures de prévention et de contrôle de la peste porcine africaine

    Dans l’Union Européenne la peste porcine africaine a pu être circonscrite à des zones limitées…
  • Peste porcine africaine : une contagiosité modérée qui pose un dilemme

    Cette maladie se caractérise par une létalité élevée...
  • La filière porcine en Asie du Sud-Est et les défis de la gestion sanitaire

    Les porcs sont une source importante de revenus pour les populations rurales et péri-urbaines…
  • Impact économique mondial de la peste porcine africaine

    Cette maladie devrait fortement impacter le marché de la viande et de l’alimentation animale…
  • La peste porcine africaine et le Système mondial d’information sanitaire de l’OIE

    Le système d’information de l’OIE est essentiel pour centraliser les informations sur les foyers…
  • La communication sur les risques : un élément essentiel de la lutte contre la peste porcine africaine

    L’OIE a créé une campagne de sensibilisation sur cette maladie…
  • Groupe permanent d’experts de la peste porcine africaine pour les Amériques

    Une collaboration constante au niveau régional constitue la meilleure arme de prévention…
  • Groupe permanent d’experts de la peste porcine africaine pour l’Asie

    Pour faire face aux problèmes que pose cette maladie dans cette région du monde…
  • Groupe permanent d’experts de la peste porcine africaine pour l’Europe

    Pour développer une coopération plus étroite entre les pays touchés par cette maladie en Europe…
  • Contrôle mondial de la peste porcine africaine

    Il est possible de contrôler cette maladie moyennant une coordination régionale et mondiale…
  • Les partenariats public–privé–producteurs (4P) dans les filières agricoles

    Pour une insertion durable des petits producteurs dans les filières agricoles...
  • Le rôle des partenariats public–privé dans le secteur laitier

  • Partenariats public‑privé : conjuguer le meilleur des deux secteurs

    Le secteur public et le secteur privé doivent travailler l’un avec l’autre pour résoudre ensemble les problèmes qu’il est impossible de résoudre seul…
  • Les partenariats public–privé développent les capacités sanitaires et phytosanitaires et élargissent l’accès aux marchés

    Les partenariats public‑privé sont largement présents dans le travail du Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF)…
  • Partenariats public-privé dans le domaine vétérinaire : bienfaits et problématiques

    L’OIE est la mieux placée pour conduire les initiatives de partenariats public–privé pour améliorer la prestation de services vétérinaires…
  • Les partenariats public–privé : une approche essentielle pour renforcer les Services vétérinaires dans le monde

    La mise en place d’un partenariat public–privé a été déterminante dans l’éradication de la peste bovine…
  • Le rôle de la communauté vétérinaire dans le maintien du statut sanitaire élevé des chevaux de compétition

  • Le partenariat public–privé entre l’OIE et l’IHSC

    Supervision et principales réalisations…
  • Histoire du partenariat public–privé OIE/IHSC

  • Les enjeux pratiques des déplacements internationaux de chevaux de sport

    En dépit des progrès, des difficultés pratiques subsistent…
  • Vers une accélération du contrôle de la tuberculose bovine dans les milieux à faible revenu

    Accélérer le contrôle de la tuberculose bovine est une priorité pour la Fondation Bill & Melinda Gates…
  • Feuille de route pour la tuberculose zoonotique

    Réduire l’incidence de la tuberculose zoonotique implique de gérer le risque dès sa source animale…
  • Parité et pastoralisme

    Les femmes jouent un rôle clé dans le pastoralisme…
  • Point de vue sur le double usage

    Le terme « à double usage » est l’expression consacrée pour les innovations susceptibles d’être utilisées tantôt à bon ou à mauvais escient, y compris dans le domaine des sciences de la vie...
  • Vers un Plan mondial d’action contre la peste bovine pour une meilleure préparation des pays

    La peste bovine constitue toujours une menace, en raison du risque de fuite du virus à partir des établissements qui en détiennent encore des stocks. La réémergence de la peste bovine pourrait avoir un impact dévastateur à l’échelle mondiale, les populations bovines n’ayant plus aucune immunité face à ce virus...
  • La Convention sur l’interdiction des armes biologiques et son application pratique

    La Convention sur l’interdiction des armes biologiques interdit la mise au point, la fabrication, l’acquisition, le transfert, le stockage et l’utilisation des armes biologiques et à toxines et constitue un élément essentiel pour la communauté internationale dans sa lutte contre la prolifération des armes de destruction massive...