Ce fonds fiduciaire, qui bénéficie d’une contribution initiale de 5 millions USD de la part du gouvernement néerlandais, devrait opérer sur une période de cinq ans, jusqu’en 2024, pour soutenir les pays dans leur lutte contre la menace que représente la résistance aux antimicrobiens, probablement l’une des menaces les plus complexes pesant actuellement sur la santé mondiale.

Appel de fonds

L’appel de fonds immédiat de 70 millions USD sera utilisé pour soutenir les pays et la mise en œuvre du Plan de travail tripartite contre la résistance aux antimicrobiens (2019–2020), en fournissant un soutien technique aux pays lorsqu’il s’agit d’élaborer leurs plans d’action nationaux contre la résistance aux antimicrobiens et d’intensifier leur action au niveau local.

Le fonds fiduciaire souhaite contribuer à créer un monde où les maladies infectieuses continuent d’être traitées avec des antimicrobiens efficaces et sûrs et où la résistance est surveillée et contrôlée vers une croissance plus lente. La marche à suivre pour atteindre cet objectif implique de mener des activités qui vont de la sensibilisation du public à l’élaboration de plans d’action nationaux visant à surveiller la résistance aux antimicrobiens et d’assurer une utilisation et une vente plus responsables des antimicrobiens.

Le fonds fiduciaire contre la résistance aux antimicrobiens offre un mécanisme conjoint pour une attribution claire et transparente de toutes les sources de financement, tandis que ses activités porteront sur l’application de meilleures pratiques, sur le développement des activités qui ont bien marché et sur des approches innovantes qui travaillent à s’assurer que les traitements actuels soient disponibles pour les prochaines générations.

Le Bureau des Nations Unies pour les fonds fiduciaires multi-partenaires, qui est le centre d’expertise de l’ONU pour les mécanismes de financement communs, agira en tant qu’administrateur du fonds contre la résistance aux antimicrobiens. Il fournira sur son site internet des informations en temps réel sur les contributions et sur l’utilisation des ressources mobilisées par les donateurs.