Le réseau en question a été créé en 2004 pour instaurer un cadre d’échange d’informations épidémiologiques et de données de laboratoire sur la fièvre aphteuse, et pour harmoniser et améliorer la qualité des épreuves de diagnostic réalisées par les laboratoires nationaux ou internationaux en matière de fièvre aphteuse.

Les dernières données collectées par le réseau révèlent la rapidité avec laquelle des lignées de virus de la fièvre aphteuse peuvent se propager dans différentes parties du monde. En 2019 par exemple la lignée O/ME-SA/Ind-2001e a continué sa progression et a pénétré au Pakistan. Par ailleurs, des foyers dus au topotype O/EA-3 (2018/19) perdurent en Afrique du Nord.

Les laboratoires de ce réseau jouent un rôle très important en formulant des recommandations pour la sélection des vaccins les plus appropriés pour maîtriser les foyers. L’un des principaux points de discussion a consisté à s’accorder sur des protocoles normalisés, région par région, destinés à évaluer les performances des vaccins à virus hétérologues, afin de démontrer de manière empirique aux utilisateurs que ces vaccins sont adéquats et suffisamment efficaces. En appui à ces activités, un nouveau jumelage de laboratoires OIE est en cours, pour une durée de deux ans, entre l’Institut de Pirbright et le Centre panafricain des vaccins vétérinaires de l’Union africaine (UA-PANVAC), afin de mettre en place des moyens d’évaluation indépendante de la qualité des vaccins contre la fièvre aphteuse en Afrique.