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Panorama Autour du mondeLa compartimentation en aquaculture

Autour du monde Posté sur 2023-12-12 12:37:24

La compartimentation en aquaculture

Auteurs

Gísli Jónsson,

Vétérinaire senior pour les animaux aquatiques

Icelandic Food and Veterinary Authority 

Les désignations et dénominations utilisées et la présentation des données figurant dans cet article ne reflètent aucune prise de position de l’OMSA quant au statut légal de quelque pays, territoire, ville ou zone que ce soit, à leurs autorités, aux délimitations de leur territoire ou au tracé de leurs frontières.
Les auteurs sont seuls responsables des opinions exprimées dans cet article. La mention de sociétés spécifiques ou de produits enregistrés par un fabricant, qu’ils soient ou non protégés par une marque, ne signifie pas que ceux-ci sont recommandés ou soutenus par l’OMSA par rapport à d’autres similaires qui ne seraient pas mentionnés.

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Une étape encourageante et importante a été franchie par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) avec la publication, dans la version 2014 du Code sanitaire pour les animaux aquatiques, d’une nouvelle approche compartimentée de la biodiversité pour les animaux aquatiques. Ce concept a donné aux Autorités compétentes de différents pays, à un niveau encore supérieur, une base commune de coopération dans la prévention des maladies chez les animaux aquatiques.

Une fois qu’il a été possible, pour les Membres OMSA, d’établir et de reconnaître les sous-populations d’animaux aquatiques avec un statut zoosanitaire distinct (la « compartimentation »), les Autorités compétentes d’Islande (MAST) et du Chili (Sernapesca) ont décidé de mettre en application les lignes directrices données. Tout le travail préparatoire a été effectué en étroite collaboration avec l’entreprise d’élevage Benchmark Genetics Iceland. Ce type d’accords entre partenaires commerciaux représente un effort très positif et constitue un bon outil pour l’amélioration des garanties sanitaires dans le transport des animaux aquatiques vivants.  

Le travail préparatoire a commencé dès l’automne 2014 et a comporté de nombreuses étapes intermédiaires avant l’approbation finale par les deux pays, le 1er mars 2016. Le compartiment se compose de quatre sous-unités : une écloserie, deux élevages similaires de géniteurs et un centre d’incubation des œufs.  

MAST a tout d’abord préparé un texte réglementaire et a publié une norme officielle établissant les conditions d’élaboration, d’évaluation et d’approbation du compartiment indemne de maladie. Une fois tous les documents nécessaires et sa candidature formelle envoyés par Benchmark, une période d’évaluation, de discussion et de révision a suivi afin que chaque partie puisse s’appuyer sur des bases communes pour la mise en œuvre. Enfin, une liste de vérifications a été conçue, incluant tous les critères principaux présentés dans le Code sanitaire pour les animaux aquatiques. L’accord se fonde également sur un dépistage intensif des agents pathogènes devant faire l’objet d’une notification et ce, tout au long de l’année. 

Photo 1 : Gísli Jónsson, Vétérinaire officiel en charge de la santé des poissons, prélève des échantillons chez Benchmark Genetics Iceland.  Photo: Lárus Karl Ingason. Copyright Benchmark Holdings plc. 

Après l’acceptation officielle du processus par les deux nations, MAST a mené deux inspections par an sur chaque sous-unité, afin que l’accord soit maintenu. En sus, Sernapesca assure des visites d’inspection tous les deux ans dans le cadre du renouvellement de l’autorisation d’importation d’œufs de saumon en provenance d’Islande.  

https://doi.org/10.20506/bull.2023.2.3425

Informations relatives à l'article

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