Mots-clés
Auteurs
S. Mesenhowski (1)* & A. Tollervey (2)
(1) Senior Program Officer Global Growth & Opportunity (GGO), Bill & Melinda Gates Foundation, Washington (États-Unis d’Amérique).
(2) Senior Livelihoods Adviser, Research and Evidence Division, Foreign, Commonwealth and Development Office (Royaume-Uni).
* Contact auteurs : Shannon.mesenhowski@gatesfoundation.org
Les désignations et dénominations utilisées et la présentation des données figurant dans cet article ne reflètent aucune prise de position de l’OIE quant au statut légal de quelque pays, territoire, ville ou zone que ce soit, à leurs autorités, aux délimitations de leur territoire ou au tracé de leurs frontières.
Les auteurs sont seuls responsables des opinions exprimées dans cet article. La mention de sociétés spécifiques ou de produits enregistrés par un fabricant, qu’ils soient ou non protégés par une marque, ne signifie pas que ceux-ci sont recommandés ou soutenus par l’OIE par rapport à d’autres similaires qui ne seraient pas mentionnés.
La méthodologie novatrice du GBADs, visant à déterminer la charge économique engendrée par les maladies animales, y compris celles souvent mésestimées, permettra de mieux comprendre les réalités quotidiennes auxquelles sont confrontés les éleveurs, qui les empêchent de développer au maximum leurs sources de revenus. Cet effort commun réunit des experts travaillant de longue date sur des sujets déterminants couverts par le GBADs ; il offre une occasion de diriger les actions de façon harmonisée vers un bien commun mondial, en cohésion et en coopération, notamment grâce à l’expertise de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19, l’interdépendance entre santé humaine, santé animale et santé environnementale apparaît clairement. En outre, les maladies à potentiel zoonotique, les maladies émergentes, les maladies tropicales négligées et les maladies à impact économique se disputent souvent les ressources limitées des éleveurs et des secteurs public et privé. Or, bien que l’élevage représente 40 % du produit intérieur brut (PIB) mondial agricole [1] et 5 % du PIB mondial global [2], le secteur est en concurrence pour seulement 2,5 % de l’aide publique au développement (APD) agricole [3], ce qui met en évidence la nécessité de disposer de davantage de données probantes pour concevoir et hiérachiser les interventions de santé animale les plus efficaces – celles qui auront le plus fort impact.
Le GBADs permettra d’identifier les lacunes dans la répartition des ressources pour la santé animale
Le GBADs arrive au moment opportun car cet outil va permettre d’identifier les lacunes dans la répartition des ressources et des moyens technologiques alloués à santé animale, et il améliorera l’affectation de ces ressources en générant des données très précises sur l’élevage et les systèmes aquatiques. Le GBADs permettra une meilleure gestion de la santé animale, ce qui se répercutera de façon positive sur la productivité agricole et entraînera une hausse du revenu des ménages des petits producteurs du monde entier, réduisant ainsi leur vulnérabilité au changement climatique et autres bouleversements.
https://doi.org/10.20506/bull.2021.1.3254
Références
- Salmon G.R., MacLeod M., Claxton J.R., Pica Ciamarra U., Robinson T., Duncan A. & Peters A.R. (2020). – Exploring the landscape of livestock ‘Facts’. Global Food Sec., 25. https://doi.org/10.1016/j.gfs.2019.100329.
- Global Livestock Advocacy for sustainable Development (GLAD). – Why Livestock Matter. Prosperity.
- Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO). – AIDmonitor. Analyse by sector.