Paris, le 3 octobre 2019 : La Directrice générale de l’OIE, Dre Monique Éloit a rencontré ce jour le Directeur général de la FAO, Mr Qu Dongyu, au Siège de la FAO à Rome, en Italie. Elle l’a félicité pour son élection et pour la rapidité avec laquelle il a pris en main ses nouvelles fonctions.

Les deux directeurs se sont accordés sur le caractère fondamental du partenariat de longue haleine qui lie l’Organisation mondiale de la santé animale et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et ils ont échangé des points de vue sur la manière de faire évoluer ce partenariat dans l’intérêt de leurs Membres.

Lors de cette rencontre, les synergies entre les activités des deux organisations ont été soulignées, notamment dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments, ainsi que de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, auxquelles l’OIE contribue grandement en tant qu’organisation créatrice de normes internationales de santé animale fondées sur des bases scientifiques, en particulier en ce qui concerne le commerce d’animaux vivants et de leurs produits ou la qualité des Services vétérinaires destinés à soutenir les exploitants agricoles.

La collaboration entre la FAO, l’OIE et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à travers l’alliance Tripartite a été qualifiée d’essentielle pour faire face aux problématiques actuelles et à venir de la santé publique mondiale, telles que le combat contre la résistance aux antimicrobiens, et la surveillance, la prévention et le contrôle des maladies zoonotiques.

La crise actuelle provoquée par la Peste porcine africaine au niveau mondial a aussi été évoquée. Les deux partenaires ont reconnu l’efficacité de l’accord OIE/FAO sur le Plan-cadre Mondial pour le Contrôle progressif des maladies animales transfrontalières (GF-TADs).

Le Directeur général de la FAO et la Directrice générale de l’OIE ont souligné l’importance de l’innovation et de la digitalisation pour faire face aux questions majeures sur le long terme, tout en soutenant les petits exploitants agricoles et éleveurs pastoralistes, mais aussi pour garantir l’autonomie des femmes et des jeunes générations.

Enfin, les leaders des deux organisations ont convenu de la nécessité d’élaborer une vision de long terme holistique et conjointe permettant d’atteindre les Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD).